Chapitre V – La Dague Légendaire : Hyunes Adgon

Après maintes heures de galère, et plus d’un mois d’attente voici enfin le cinquième chapitre de mon histoire,

Pour m’excuser de retard que j’ai pris pour le faire ce chapitre sera très long, avec des passages divers et variés

PS : Je ne sais pas combien vous êtes réellement à lire mon histoire, c’est pour cela que je vous demande de mettre des commentaires de temps en temps et de me donner votre avis, ce qui me ferait extrêmement plaisir ^^

Bonne lecture 🙂 !


Le lendemain, Chkoupi voulu comprendre les secrets de cette amulette, il la mit et décida de partir vers le village trouver si quelqu’un pouvait l’aider a déchiffrer ce qu’il y avait dessus, il fit le tour des sages du village de Telem mais personne ne paraissait comprendre les signes écrits sur l’amulette. Après une longue journée de recherches, la seule information quelque peu utile était une rumeur sur un mage qui habitait en haut d’une montagne à quelques lieux du village. Chkoupi décida alors d’y aller, il voulait comprendre le fonctionnement de cette amulette pour apprendre à l’utiliser. La route vers la maison du mage était longue et Chkoupi ne pouvait pas marcher autant il décida alors d’acheter un cheval, il acheta aussi une carte de la région, pour ne pas se perdre, et prit une semaine de préparations avant d’y aller.

La semaine de repos touchait à sa fin, Chkoupi avait fini de préparer ses sacs à dos avant d’aller se coucher dans sa chambre, depuis son lit, il pouvait contempler de loin la montagne ou habitait le mage, il put aussi voir la forêt dense et mystérieuse qu’il devrait aussi traverser. Le sommeil le rattrapa rapidement alors qu’il était en train de réfléchir à un plan pour le voyage du lendemain. Il eut des rêves étranges dans son sommeil, des rêves parlants de magie, de flammes bleues et d’artefacts légendaires, ce n’était pas la première fois qu’il rêvait de trésors enfouis et d’aventure, mais ce rêve la paraissait plus réel vu qu’il avait déjà vu les flammes bleues de ses propres yeux.

Le soleil se levait lentement comme à son habitude, Chkoupi avait passé une superbe nuit, il ouvrit les yeux doucement puis cligna à quelques reprises avant de sortir de son lit. Il prit le temps d’ouvrir la fenêtre et de sentir le vent doux et frais du matin, il jeta un coup d’œil vers la montagne où il devait aller et frissonna légèrement en pensant à ce qui l’attendait. Il s’habilla hâtivement et prit le sac à dos qu’il avait préparé, il vit que ses deux amis étaient toujours dans le lit et ne voulu pas les réveiller. Il prépara un gros petit déjeuner, composé de deux œufs, de lait et de pain vu qu’il ne savait pas quand il aurait le temps de manger. Il prépara aussi un déjeuner et un dîner qu’il n’aurait qu’a réchauffer une fois qu’il aurait faim en route. Dès qu’il avait fini de manger, il prit son sac à dos, remplit un sac avec le déjeuner et le dîner qu’il avait préparé, prit avec le sac avec le nécessaire pour son campement, mit son armure en mailles d’acier et mit l’épée avec les inscriptions dans son fourreau et mis l’ancienne amulette autour du cou.

Il était désormais prêt à partir, il se dirigea vers l’écurie où était gardé son cheval en tenant les deux gros sacs à bout de bras. Une fois arrivé à l’écurie il attacha les deux sacs au cheval puis monta dessus, sortit la carte de son sac et se dirigea vers les chemin qu’il avait dessiné sur la carte. Chkoupi dut parcourir d’abord une plaine calme et sans surprise, avec des plantes dispersées et quelques fleurs par zones. Il arriva à un croisement assez rapidement, et la route par laquelle il devait continuer son chemin était en pleine forêt. Il continua donc son chemin à travers la forêt qui devenait de plus en plus dense plus il avançait. Arrivé à une certaine partie de la forêt, les rayons du soleil n’atteignaient plus le sol tellement la forêt était dense, mais, heureusement pour lui le sentier par lequel il passait était assez grand et lui permettait de voir le soleil et surtout de passer sur son cheval. Après quelques heures de marche il était arrivé au pied de la montagne, mais la forêt continuait sur la montagne jusqu’à des hauteurs incroyables. Le sentier par lequel il passait s’était divisé en plusieurs petits sentiers à peine assez grands pour lui permettre de passer à cheval, il lui arrivait même de temps en temps d’avoir à couper une branche ou à se baisser pour l’éviter.

Pendant son voyage et jusqu’à cet instant, Chkoupi avait remarqué qu’il n’y avait pas énormément d’animaux dans cette région, il croyait que les animaux fuyaient les alentours du village mais il venait de se prouver qu’il y avait tout simplement peu d’animaux dans sa région. Il remarqua aussi qu’il y avait un bon nombre d’oiseaux, vu qu’il n’y avait pas d’animaux qui les chassaient. Le décor dans lequel il était lui plaisait beaucoup, il pouvait apercevoir au loin de temps en temps son village à travers les branches et les feuillages de la forêt en altitude dans laquelle il était. Une fois le premier quart du chemin en montage passé, Chkoupi commençait à avoir vraiment faim, il décida alors de faire un feu de camp pour faire cuire la viande qu’il avait préparé le matin, il l’avait déjà fait cuire légèrement. Il rassembla facilement quelques petites branches mortes et les empila soigneusement, puis il y mit feu avec le briquet qu’il avait prit avec lui.

Une fois rassasié il laissa le feu s’éteindre de lui même et rangea le peu d’affaires qu’il avait sorti dans les sacs attachés au cheval. Il remonta sur son destrier et repris la route vers la montagne où se trouvait le mage, la pente qu’il escaladait devenait de plus en plus abrupte et la densité des arbres baissait enfin au fur et à mesure qu’il montait en altitude. Après plus d’une heure de galop il arriva enfin à la plus haute route de la montagne, le paysage qu’il avait devant lui le laissait sans parole, il devait passer de l’autre côté de la montagne mais le paysage qui s’offrait à lui était tellement époustouflant qu’il décida de prendre une pause. Il arrêta son cheval et s’assit un moment au bord du sentier où il était pour admirer le paysage, en remarquant tout les petits détails. Il voyait vaguement des maisons au loin dans son village, il pouvait même voir un bout de sa maison, c’était sûrement le côté de sa chambre où il avait une fenêtre. Il avait remarqué un campement plus près de lui dans la prairie, avec de la fumée qui montait loin depuis leur feu de camp. Il suivait des yeux des nuées d’oiseaux sortant de leur nids en train de se balader librement dans les airs, il était content d’avoir une vue comparable à la leurs depuis sa montagne. Une fois la pause terminée il remonta sur son cheval et repris la route vers son but initial, il ne restait plus beaucoup de temps avant le coucher du soleil et il devait faire vite.

Quelque temps plus tard, après le coucher du soleil, Chkoupi put enfin voir une lueur au bout du sentier où son cheval trottait, la petite route où il se trouvait était légèrement éclairée par la lueur de la lune et il arrivait à peine à rester dessus, il n’avait pas droit à l’erreur, il suffisait que son cheval se détourne de quelques pas du chemin pour qu’il se retrouve tout en bas de la montagne, sûrement mort ou gravement blessé. Heureusement pour lui, il ne fit aucune faute et arriva chez le mage en un seul morceau. Une fois devant la porte il sauta du cheval et frappa, mais il n’eut aucune réponse, il toqua  alors légèrement plus fort et attendit un peu. Il reçu une réponse de la part d’une vieille voix pleine de sagesse, qui paraissait assez loin et qui était elle aussi en dehors de la maison, il attacha alors son cheval à un petit arbre près de la maison, laissant les deux sacs dessus et partit contourner la maison pour voir d’où venait la voix. Une fois derrière la maison, Chkoupi vit l’ancien érudit dans sa cour d’entraînement en train de méditer, il était assis sur un tapis brodé, posé sur un sol en pierre taillée, avec des statues de magiciens à sa droite et à sa gauche, et la statue de ce qui semblait être le sorcier le plus puissant devant lui, tenant un sceptre avec quatre gemmes et un livre dans l’autre main. Le vieux mage avait une main posée par terre, les yeux fermés et avait les jambes croisés. Chkoupi ne savait pas quoi faire, il n’avait pas envie de lui perturber sa méditation même si avait déjà remarqué sa présence, il décida alors de marcher lentement vers lui en regardant attentivement ce qu’il était en train de faire.

Le mage quant à lui ne semblait être nullement perturbé par la présence de l’étranger, il continuait son rituel et commençait à dire quelques formules à voix très basse. Il fit apparaître d’abord du feu devant la statue la plus éloignée, illuminant l’orbe au bout du bâton tenu par la statue en rouge. Puis il fit apparaître de l’eau devant la deuxième statue illuminant son bâton en bleu, puis un rocher devant la troisième statue illuminant son bâton en jaune légèrement marron, puis un petit tourbillon devant la quatrième statue illuminant son bâton en turquoise. À ce moment là la statue qui était devant lui s’avança toute seule, et les quatre éléments que le mage avait invoqué se mirent à voler et à entourer le sceptre de la statue du puissant mage. Une fois la statue arrivée devant la cinquième et la sixième statue, le bâton du cinquième mage devint jaune et lumineux, quant au sixième son bâton devint noir et sombre. Soudain, l’éclairage se changea étrangement autour de la statue du grand sorcier, et un rayon de lumière partant de nulle part l’éclaira, alors qu’un brouillard noir commençait à l’entourer. Chkoupi était resté bouche bée devant le spectacle qui s’offrait à lui, il regardait attentivement chaque action qui se passait. L’ancien magicien quant à lui venait juste d’ouvrir les yeux et de lever la tête pour voir le résultat, il sourit légèrement puis referma les yeux pour remettre les statues à leur état normal en faisant disparaître tout ce qu’il avait fait apparaître.

Une fois tout redevenu normal, le vieux mage se retourna en direction de Chkoupi et l’appela d’une voix calme. Il lui demanda ce qu’il était venu faire ici, Chkoupi lui raconta alors qu’il avait trouvé une amulette et une épée dans une ancienne tombe, et qu’il avait vu un draugr s’en servir pour faire sortir des flammes bleues de son épée, et il lui dit qu’il était venu jusqu’à lui en espérant qu’il puisse lui apprendre comment s’en servir, ou au moins qu’il lui explique comment il pourrait s’en servir. Le magicien lui demanda alors de lui montrer l’amulette et l’épée qu’il avait trouvé. Chkoupi sortit l’épée de son fourreau et enleva l’amulette d’autour de son cou et les lui donna. En prenant l’amulette et l’épée, le visage du mage changea d’expression et montrait désormais un léger étonnement. Il prit un moment pour comprendre les symboles écrits sur l’épée et l’amulette puis il ferma sa main dessus et demanda à Chkoupi son attention. Il se tourna alors vers les sept statues et dit d’une voix assez forte quelques mots incompréhensibles quand une grande flamme bleue sortit de l’épée faisant s’illuminer le bâton des statues des maîtres du feu, de l’eau et des ténèbres. Il laissa l’épée enflammée un instant puis éteignit les flammes et tendit l’épée et l’amulette à Chkoupi. Il lui annonça alors qu’il était en possession d’une puissante amulette lui donnant le pouvoir de contrôler les flammes bleues si il apprenait à s’en servir, il lui précisa aussi que les formules qu’il devrait utiliser n’étaient pas connues et qu’il devrait peut être chercher longtemps avant de pouvoir faire autre chose des flammes. En apprenant la nouvelle Chkoupi faillit sauter de joie mais se contenta de le remercier. Le mage continua en proposant son aide à Chkoupi pour lui apprendre les principes de la magie et l’entraîner au bases des pouvoirs qu’il avait, il lui offrit aussi son hospitalité et lui proposa même de rester quelques jours dans sa maison pour qu’il apprenne la magie. Chkoupi accepta cette proposition sans cacher sa joie et fut très content après cette nouvelle. Il se rappela des bonnes manières et s’excusa auprès du magicien puis se présenta à lui, le mage lui répondit qu’il s’appelait Adamaï  et il lui proposa d’entrer chez lui. L’intérieur de la maison était splendide, il y avait plein de tapis sur les murs et avait de magnifique meubles, les murs étaient en pierre taillée, ce qui laissait deviner que la maison était très ancienne. Elle était composée de cinq pièces et n’avait aucun étage, il y avait un salon, une petite cuisine, une chambre à coucher avec un seul lit et quelques bibliothèques, une chambre de méditation avec des gravures sur les murs et des tapis par terre, avec une bibliothèque qui recouvre tout un mur et une chambre d’invités avec quelques lits, le tout relié par un grand couloir avec une petite fontaine au milieu, ce qui rapprochait plus le bâtiment du temple que de la maison.

Après avoir passé deux semaines entières en compagnie du grand magicien, Chkoupi apprit les bases de la magie, et commençait enfin à s’en servir correctement. Il fit apparaître des flammes pour la première fois après une semaine et un jour d’apprentissage, mais il n’avait réussit à les maintenir que quelques secondes et s’écroula de fatigue à la fin du sort. Adamaï avait aussi fait comprendre à Chkoupi qu’il y avait des objets légendaires qui donnaient des pouvoirs très puissants à ceux qui les possédaient, et que son amulette en faisait partie. Il lui dit aussi que cette amulette renfermait un secret encore plus grand que les flammes bleues, que lui même n’avait réussis à comprendre. Il avait remarqué ce pouvoir étrange en invoquant les flammes bleues devant les statues des maîtres des éléments car la statue du maître des ténèbres avait réagi face à ce pouvoir. Enfin il lui expliqua que s’il voulait faire plus de choses avec son amulette, il devrait trouver des formules cachées, comme celle gravée sur l’épée qu’il avait trouvé, une fois la formule apprise il n’avait plus besoin de l’épée, mais il la garda quand même vu qu’elle était mieux que toutes celle qu’il avait possédé. Chkoupi demanda alors au mage s’il ne connaissait pas l’emplacement d’autres artefacts anciens, il lui répondit qu’il avait trouvé dans un livre la description d’un endroit à quelques jours de marche, qui renfermait sûrement un de ces précieux artefacts. L’endroit était un autel comme celui qu’avait visité Chkoupi et ses amis mais en beaucoup plus grand, qui avait sûrement plus de salles, et dont l’entrée n’était pas cachée. Adamaï était d’ailleurs étonné qu’il ait trouvé un artefact aussi puissant que cette amulette aussi facilement.

Une fois qu’il avait passé quatre semaines, Chkoupi avait enfin appris à utiliser la formule d’enchantement d’arme. Il avait essayé d’enchanter d’autres armes et y arrivait sans peine, il pouvait laisser son arme enflammée quelques minutes sans peine et en était assez fier, les flammes n’étaient pas très puissantes vu les connaissances limitées en magie de Chkoupi. Il décida alors de revenir chez lui, pour se reposer après tous ces jours d’entraînement et montrer ses nouvelles capacités à ses amis. Il prépara ses bagages et prit la route après trois semaines et un jour passés en compagnie d’Adamaï, il n’oublia pas de le remercier de tout ce qu’il lui avait apprit, le mage lui répondit qu’il serait toujours la bienvenue s’il voulait s’entraîner, et que c’était un plaisir pour lui que de partager ses connaissances.

Chkoupi arriva enfin chez lui après une journée de voyage, ses amis l’accueillirent très chaleureusement, en contrepartie il leur raconta tout son séjour chez le mage en détails. Quand Chkoupi leur montra le sort qu’il avait appris ils en restèrent bouche bée d’admiration, ils étaient à la limite de la jalousie. Il leur expliqua aussi qu’il savait l’emplacement d’un autre artefact qu’ils devaient trouver, mais qu’il devait d’abord prendre un peu de repos. Le lendemain, il partit voir ses parents et leur raconta son périple, il leur avait manqué, mais ils étaient fiers que l’ambition de leur fils d’être un aventurier était en train de se réaliser, ils savaient qu’ils allaient de moins en moins le voir.

Quelques semaines passèrent et Chkoupi passait son temps entre s’entraîner à brûler les mannequins d’entraînement, manger de la viande grillée et discuter avec ses amis et ses parents. Une fois bien reposé, il décida d’une date pour partir en quête de l’artefact caché dans l’autel que lui avait décrit Adamaï. Il décida d’acheter une carte de la zone pour tracer le chemin et faire un plan quant aux emplacements des campements, il l’expliqua aussi à ses amis qui étaient jaloux de son aventure avec le magicien et qui ne voulaient pas le laisser partir seul cette fois. Une fois le plan établi, les sacs préparés, les deux autres chevaux achetés et l’équipement prêt à l’usage, ils durent attendre encore quelques jours et étaient tout les trois impatients de partir à l’aventure.

Le soleil se levait doucement en éclairant la chambre de Chkoupi et celle de Beurhoum. Ils se levèrent plus tôt que d’habitude, descendirent leurs affaires à la salle principale, réveillèrent Fiedox et préparèrent un gros petit déjeuner comme à chaque expédition. Ils prirent alors le petit déjeuner rapidement et se hâtèrent de sortir vers l’écurie ou se trouvaient leurs chevaux. Chkoupi mit son équipement et celui de ses amis dans le sac attaché à son cheval. Beurhoum mit les vivres nécessaires pendant le voyage dans le sac de son cheval. Quant à Fiedox il prit avec lui le nécessaire pour faire un campement pour passer les nuits.

Une fois sur leurs chevaux respectifs, ils se mirent en formation, Chkoupi en éclaireur devant, avec Fiedox derrière lui et Beurhoum en dernier. Chkoupi suivait la carte où il avait tracé le chemin. Après trois jours de voyage les trois aventuriers arrivèrent enfin à destination, ils avaient consommé le quart des rations qu’ils avaient prit. Ils avaient posé leur campement six fois en total en route, chaque jour, ils posaient le campement pour déjeuner, et une heure après que le soleil se couche pour dormir, ils faisaient la garde tour par tour pendant la nuit et rangeaient le campement après avoir pris le petit déjeuner au lever du soleil.

Une fois à destination, le soleil était au milieu du ciel et ils n’avaient pas encore mangé, ils posèrent alors leur campement non loin de l’entrée des vestiges, firent un feu de camp et mangèrent à leur faim, ils décidèrent de partir aussitôt qu’ils avaient finit de manger, ils éteignirent le feu pour éviter que des ennemis potentiels ne les remarquent, mirent leurs équipements de combat et se dirigèrent vers l’entrée.

Une fois les trois à l’intérieur du bâtiment en surface ils virent qu’il y avait des escaliers, qui descendaient jusqu’au entrailles de la terre, il y avait toujours des gravures sur les murs, avec des immenses armées, des héros puissants, des mages guerriers et des sorts incroyables. Chkoupi s’avança vers les escaliers et jeta un coup d’œil vers le bas, il ne put pas apercevoir le bout des escaliers qui étaient sombres et poussiéreux, il remarqua le squelette d’une personne morte dans les escaliers en essayant de s’échapper. Un frisson lui glaça le dos, mais ça n’avait fait qu’agrandir son envie d’explorer ces vestiges. Il se retourna alors vers ses amis, sorti une torche de son sac et l’alluma avec un briquet, les deux autres prirent aussi leurs torches, Chkoupi leva sa torche entre Beurhoum et Fiedox qui firent de même en touchant la torche de Chkoupi et crièrent tout les trois en cœur ce qui semblait être leur cri de guerre.

Ils descendirent alors tout les trois dans les escaliers, avec Chkoupi en éclaireur comme d’habitude, Fiedox derrière lui et Beurhoum pour assurer leurs arrières. Une fois tout en bas de l’escalier, ils découvrirent un couloir tout droit avec des pièces par les côtés, ces pièces étaient pleines de corps d’ancien guerriers, sûrement ceux qui avaient participé à la bataille décrite sur les gravures dans les escaliers, et les corps semblaient avoir sentis la présence des trois profanateurs, ils se levèrent de leurs tombes et commencèrent à sortir dans le couloir pour barrer le chemin aux aventuriers. Mais quelques vieux corps réanimés, même ceux des guerriers n’étaient pas suffisants pour leur barrer la route, et ils tombèrent en morceaux assez rapidement. Les trois amis passèrent plusieurs endroits comme celui là mais ne perdaient pas beaucoup de temps dessus et arrivaient à les achever sans difficulté. Ils arrivèrent bien assez rapidement à la dernière salle mais elle était légèrement différente de ce qu’ils avaient pu s’imaginer.

Ils étaient arrivés au bout d’un couloir qui ouvrait sur une immense salle, qui descendait très bas, avec le plafond plus haut que toutes les salles qu’ils avaient pu visiter jusqu’à l’instant, on pouvait y descendre par un escalier qui longeait le mur et qui n’avait qu’un côté muré, laissant aux trois visiteurs la vision libre sur l’immense salle dans laquelle ils venaient de pénétrer. Il y avait une centaine de tombes ornées, sur quatre rangées, deux rangées près des deux murs laissant au milieu un grand couloir avec un tapis rouge devenu légèrement gris avec la poussière et le passage du temps. Tout au fond de la salle on pouvait s’apercevoir de trois tombes debout, derrière eux se trouvaient trois immenses statues représentant à droite un grand homme musclé, une massue à la main, marchant sur le corps d’un homme décapité qui avait l’air bien habillé. À gauche se trouvait la statue d’une enchanteresse avec un bâton à la main et devant elle un homme blessé levé par le torse comme par magie. Au milieu se trouvait un assassin représenté tenant la bouche d’un homme très richement habillé avec une couronne de roi à la tête d’une main, et de l’autre main tenant une dague légendaire enfoncée en plein cœur du dit roi. En descendant les escaliers, Chkoupi remarqua qu’il y avait une table devant le tombeau de l’assassin et sur un présentoir à arme était posée une dague, un dague qui dégageait un aura noir, même à l’intérieur de son fourreau, c’était la dague légendaire, Hyunes Dagon. Chkoupi eut un frisson qui lui parcourut tout le corps . Le moment qu’il attendait était enfin venu.

Chapitre IV – Le Premier Donjon

Après quelques jours d’attente voici le Chapitre IV, de tout ce que j’ai écrit celui là à été le plus long,

Sur ce, bonne lecture 😉


Chapitre IV – Le Premier Donjon

   Une fois rentré chez lui, ses parents lui demandèrent où était-il, il leur raconta alors l’aventure qu’il venait de vivre, ils étaient fiers et tristes en même temps, ils étaient fiers car ils ont réussis à donner la possibilité à leur fils de faire ce qu’il voulait, et ce qu’il voulait, c’était partir et vivre en aventurier et c’est a cause du fait qu’il allait partir qu’ils étaient tristes.
Il partit ensuite voir ses amis, il les trouva dans le petit terrain d’entraînement au pied de l’arbre ou était leur petite cachette, Beurhoum s’entraînait à l’arc sur une cible, Fiedox quand à lui s’entraînait avec une grosse masse en pierre sur le mannequin de Chkoupi qui était à deux doigts de se briser, il s’avança et leur donna les épées qu’il avait prit pour eux, ils lui demandèrent alors où il les avait trouvées, il leur raconta à eux aussi l’histoire de l’aventure qu’il venait de vivre, ce qui les excita énormément, car Beurhoum et Fiedox aimaient l’aventure presque autant que Chkoupi, ils lui demandèrent si ils pouvaient l’accompagner la prochaine fois qu’il irait là-bas, il accepta sans hésiter, il leur proposa même de changer de cachette et d’aller à la maison abandonnée, ils ont refusé la première fois mais après quelques réflexions ils ont accepté, ils ont commencé par mettre une nouvelle serrure dans la porte, puis mettre des barrières aux fenêtres, ensuite ils ont nettoyé toute la maison puis ils ont déplacé leurs affaires, ce qui leur a pris presque deux semaines, cependant ils n’ont pas bougé le lit ni les affaires qui étaient dans la chambre d’en bas, Chkoupi pris même le soin de changer les draps du lit, il remplaça aussi la serrure de sa porte, et faisait attention à ne pas la laisser ouverte plus de 5 minutes par sécurité, quant aux chambres, Chkoupi avait pris ce qui ressemblait à un grand hangar et y mit de grandes fenêtre, Beurhoum quant à lui prit une chambre aux deuxième étage avec un beau balcon où il pouvait dormir les soirs chauds d’été, il y invitait même ses amis mais ils refusaient généralement à cause des nombreux insectes, Fiedox prit la chambre du rez-de-chaussée, ils avaient aussi une cuisine au rez-de-chaussée  mais mangeaient rarement à la maison, ils ne savaient cuisiner que peu de mets, dont la soupe de légumes mais qui n’avait jamais bon goût et la purée de pommes de terres, ils pouvaient remplacer les ingrédients aisément et faire de la soupe aux choux où de la purée de champignon, mais ce qu’ils préféraient c’était griller de la viande, avec un peu de sel, au feu de bois, et ne s’en privaient pas quand personne ne les invitait.
Une fois la maison prête Chkoupi demanda à ses amis si ça ne serait pas mieux qu’ils dorment tous les trois dans cette maison, en même temps pour la garder et pour se détacher de leurs parents afin de leur donner un peut de repos, ils acceptèrent et partirent avertir leurs parents de la nouvelle, quand Chkoupi annonça à Aïda qu’il allait vivre dans une autre maison, elle eut une larme qu’elle essaya de cacher, et lui dit en retour qu’elle était fière de lui en le serrant dans ses bras, elle lui dit de faire très attention à lui et de venir les voir au moins une fois par semaine.
Quand au butin qu’il trouva, il le divisa en plusieurs parties, il donna deux anneaux et un collier en Or massif à sa mère, donna un anneau en or en cadeau à chacun de ses amis, garda pour lui un collier en or avec un pendentif de cœur fait en rubis et deux alliances en or ornées d’émeraudes, il vendit ensuite tout le reste, il en gagna dix pièces de platines ce qui lui paraissait être une fortune, il mit alors la moitié de son argent dans un coffre chez ses parents et l’autre chez lui et gardait toujours sur lui une dizaine de pièces d’or au cas ou il trouvait des offres en or.
Quelques jours passèrent puis Chkoupi eut envie d’aller faire le tour de la grotte, il dit alors à ses amis de venir avec lui, ils se sont alors équipés de leur meilleur équipement possible puis partirent vers la pièce du sous-sol, Chkoupi ouvrit la porte puis ils entrèrent un par un, puis Chkoupi referma la porte derrière eux, une fois dans la grotte, ils eurent des frissons, ils étaient impatients de trouver des trésors voir mieux, des objets mythiques et de combattre des monstres, ils ont alors décidé de partir vers un couloir qui avait l’air de mener à quelque-chose, il était éclairé avec des torches et le plafond semblait être tenu par des poutres en bois, ils marchèrent alors quelques dizaines de mètres avant de tomber sur une salle, ses murs semblaient être en pierres déposées manuellement, on y trouvait aussi le début d’une ligne de rails avec quelques chariots qui étaient remplis soit de charbon, de pierres ou de minerais de fer brut, il y avait aussi des sacs pleins sur le mur du côté de l’entrée, la salle semblait être la salle principale d’une mine abandonnée, elle était le croisement d’au moins une dizaine de tunnels, une fois dedans, Chkoupi et ses deux amis était ébahis devant cette énorme salle dont ils ignoraient complètement l’existence, ils regardaient le contenu des sacs qui semblaient être tous remplis de charbon quand Chkoupi entendit un bruit de pattes qu’il reconnut aussitôt, les araignées avaient infestés cet endroit comme ils croyaient, mais les bruits étaient bien trop fréquents pour qu’il n’y ait qu’une seule araignée, il a cru qu’il y en avait dix au début, mais il y en avait beaucoup plus, et ils entendaient aussi d’autres bruits pas, qui semblaient être humains mais n’étaient pas synchronisés comme ceux des humains, quand il annonça ce qu’il avait entendu ils eurent tous un peut peur, mais ils aimaient avoir peur, l’esprit d’aventure était dans leur sang.
Ils essayèrent alors de trouver d’où venaient les bruits les plus proches, ils partirent alors tout les trois dans un tunnel, après quelques minutes de marche près des rails ils trouvèrent le bout du tunnel, et à leur grande surprise, il y avait un mur devant, il lui manquait quelque briques, fait par les mineurs qui étaient dans le tunnel sûrement, le trou était juste assez grand pour faire passer une personne, ils entrèrent alors un par un et trouvèrent un grand couloir, qui paraissait très ancien, il y avait quelques sculptures sur le mur et des statues en pierre représentant des personnes portant des armures de chevaliers, d’autres portant des robes de mages, d’autres encore portant des armures en cuir, le bâtiment souterrain dans lequel ils étaient ressemblait à un autel des héros, il y avait un escalier vers la droite qui semblait porter vers une entrée bouchée, et de l’autre côté un escalier qui descendait et qui semblait mener vers une intersection, ils partirent alors vers l’escalier qui descendait et une fois à l’intersection regardèrent autour d’eux, il y avait à leur droite un couloir sombre, qui ne menait nulle-part apparemment, il y avait aussi des toiles d’araignées géantes sur les angles et les coins, ils décidèrent alors de voir ce qu’il y avait au fond du tunnel, une fois la moitié du chemin parcourue ils virent des oeufs d’araignées et quelques araignées qui étaient restées sur la défensive, ils n’ont pas voulu les attaquer sans raison et ont décidé de revenir vers l’intersection, une fois dans l’intersection ils partirent vers la suite du grand couloir, ils arrivèrent alors dans une grande salle qui à première vue n’inspirait pas confiance, les murs étaient sculptés, tout était fait de pierre, le plafond semblait tenir à peine grâce à quelques piliers, il y avait des squelettes de mineurs probablement adossés aux murs, et ce qui ressemblait à un sarcophage en pierres posé debout en plein centre de la pièce et, dans ce sarcophage un corps vêtu en armure d’acier qui tenait dans une main une épée en acier et un bouclier en acier dans l’autre main, devant ce sarcophage se trouvait un coffre ouvert, il avait l’air de contenir quelque chose de précieux vu la manière dont il était posé, et derrière, se trouvaient quatre tombeaux, qui renfermaient sûrement eux aussi des corps d’ancien héros aussi bien équipés.
Jadis, une terrible guerre avait éclaté entre les Djzairiens et les Dugnaniens à l’époque ou leurs territoires n’était pas encore définis, les morts étaient comptés par milliers, les champs de batailles étaient pleins de fiers hommes, qui triomphaient des ennemis et guidaient des armées entières pour conquérir de nouveaux territoires, les braves guerriers qui décimaient des armées entières avant de mourir dans la gloire étaient embaumés dans des sarcophages, bien sculptés en leur honneur, avec les armes et les équipements qui les ont aidés à se couvrir de gloire, les autels de héros comme celui la ne manquaient pas dans les environs et les héros les plus puissants étaient enterrés très profondément, pour éviter qu’on ne pille leurs tombes, et nombreux sont les récits des aventuriers qui osent s’aventurer dedans et dont seulement quelques-uns en ressortaient vivants, certains récits disent que ces autels étaient hantés par les fantômes des héros qui y vivaient, d’autres disaient qu’il y avait des créatures monstrueuses, comme les araignées géantes, les chauves-souris vampires et les rats géants, d’autres encore disaient que les fantômes des héros reprenaient leur corps dès qu’un intrus entrait dans leur autel, tout les récits étaient d’accord sur un point, il ne faut en aucun cas profaner le sanctuaire dédié à ces héros.
Malheureusement c’est ce que Chkoupi et ses amis étaient en train de faire, une fois dans la salle, chacun parti voir ce qu’il pouvait trouver tout en restant sur leurs gardes, Chkoupi s’avança pour voir le contenu du coffre qui était devant le sarcophage du héros à qui l’autel était dédié, Beurhoum partit vers le sarcophage de ce qui semblait être une grande archère selon la sculpture qui était dessus, quand à Fiedox il partit vers le sarcophage d’un homme qui avait une grande hache de guerre, et qui portait une amure en plates, une fois Chkoupi arrivé devant le coffre, il se pencha pour voir son contenu et y vit un collier avec un pendentif contenant des motifs incompréhensibles, il tendit alors la main vers le collier pour le prendre quand soudain le héros bougea sa tête, Chkoupi se retourna brusquement vers le draugr puis esquiva le coup qu’il essaya de lui mettre avec son épée en acier, quand soudain il entendit le bruit des couvercles des autres sarcophages qui étaient tombés par terre, il regarda alors très rapidement autour de lui et vit qu’il y avait quatre autres draugrs, Chkoupi arracha alors l’épée des mains du draugr qui était devant lui et la jeta vers l’entrée de la salle, le draugr partit alors la chercher mais sa vitesse de marche était terriblement lente, Chkoupi sorti alors son épée en fer et partit vers le deuxième draugr qui allait attaquer son cousin, il portait une armure en cuir très souple qu’il transperça facilement mais le draugr ne sentait plus la douleur, il se retourna alors vers Chkoupi et sortit une dague en fer et donna un coup à Chkoupi sur le bras, heureusement pour lui le coup n’avait pas réussis à passer à travers l’armure, mais la puissance du coup était telle qu’il eut le bras gauche paralysé un court moment, Chkoupi contre attaqua alors avec un coup d’épée qui toucha le draugr en plein milieu du cou, ce qui fit rouler ça tête par terre, il essaya de porter un dernier coup avant de rester immobile éternellement mais Chkoupi l’esquiva, entre-temps Beurhoum avait achevé lui aussi le draugr en lui faisant manger sa dague, puis ils allèrent tout les deux vers Fiedox qui semblait tenir tant bien que mal contre les deux draugrs lourds, Chkoupi fit un bond et alla derrière un des deux draugrs puis l’acheva en un coup en lui enfonçant sa dague en plein milieu de sa nuque, Fiedox alors prit alors la masse du draugr qui venait de tomber et l’utilisa alors pour frapper le draugr encore debout en plein visage, il en tomba alors inanimé, une fois les quatre draugrs achevés, ils chargèrent tout les trois le dernier héros qui restait, ils le trouvèrent devant le coffre avec l’amulette au cou et l’épée en main, il brandit alors son épée, et en criant une formule incompréhensible, il fit apparaître des flammes bleues sur son épée, l’amulette était elle aussi lumineuse et une lumière bleue s’en dégageait, Chkoupi et ses amis  restèrent bouche bée mais ils virent rapidement qu’il allait attaquer et qu’ils devaient faire quelque chose, il chargea alors Chkoupi vu qu’il était le responsable de son réveil, Chkoupi esquiva facilement la charge du Draugr, Beurhoum qui avait prit l’arc du draugr mort tira une flèche qui arrivé pile entre le casque et le torse du draugr, elle lui transperça le cou mais il ne réagit pas, Fiedox prit chargea alors le draugr par derrière alors qu’il s’apprêtait à charger Chkoupi, il lui mit un coup chargée en plein tête, on entendit les craquèlements des os crâniens du draugr, mais il ne réagit pas non plus, il chargea alors une seconde fois Chkoupi qui au lieu d’esquiver la charge esquiva juste le coup, sortit sa dague et s’en servit pour la lui enfoncer sous le casque, le draugr faillit renverser Chkoupi mais la puissance de la charge n’avait réussit qu’à aider Chkoupi à faire décoller la tête du draugr, le corps retomba vers Chkoupi et laissa tomber l’épée qui perdit aussitôt ses flammes bleues, la tête partit rouler au sol puis s’arrêta quelques mètres après laissant l’amulette éteinte par terre, ils entendirent alors la tête murmurer quelques mots, et les piliers commencèrent à s’effondrer, Chkoupi et ses amis s’empressèrent de mettre tout l’équipement qu’ils pouvaient prendre dans un sac et sortirent en courant de la salle en se dirigeant vers la sortie.
Une fois revenus à la sortie de la mine, ils trouvèrent quelques araignées, qui avaient probablement fuit l’écroulement de la maison, qu’ils achevèrent sans difficultés, puis prirent un moment pour se reposer, ils eurent le temps aussi de regarder le butin qu’ils venaient d’obtenir, Fiedox prit l’armure en plates d’acier du guerrier, Beurhoum prit une armure en cuir avec quelques parties en acier très souple, et Chkoupi prit une armure en maille en acier, quant aux armes, Beurhoum garda l’arc qu’il avait utilisé, Fiedox prit la masse en acier, Chkoupi quand à lui prit l’amulette et l’épée qu’il avait vu entourée de flammes bleues, il y avait une écriture dans une langue trop ancienne pour pouvoir être comprise, écrite en bleu sur la poignée de l’épée, il se changèrent alors rapidement puis prirent le chemin d’où ils étaient venus pour aller se reposer au calme chez eux

Une fois arrivés dans la chambre, ils remarquèrent que la jeune femme dormait profondément, ils en déduisirent qu’il faisait nuit, Chkoupi ouvra alors la porte vers le reste de la maison et partirent tous vers leur chambres prendre un repos bien mérité.

Chapitre III – Le Début des vraies Aventures

Et voici le Chapitre III,

Bonne lecture 😉


 Chapitre III – Le Début des vraies Aventures

Chkoupi passa une adolescence assez mouvementée. Il aimait se promener en foret, s’entraîner sur un mannequin qu’il avait construit avec l’aide de ses deux meilleurs amis au pied de l’arbre où était sa cachette. Il était repassé faire un tour plusieurs fois dans la maison abandonnée, il évitait cependant avec soin d’entrer dans la chambre où il avait trouvé le collier d’or qu’il s’est d’ailleurs empressé de vendre, quant à l’argent gagné avec il a donné un quart pour chacun de ses amis et à gardé la moitié pour acheter un équipement dès qu’il en aurait besoin, il avait pu se fabriquer une épée en pierre en la taillant sur un bloc de pierre, mais ne l’avait pas aiguisée de peur de blesser quelqu’un ou de se blesser en s’entraînant avec, il avait rarement l’occasion de se battre avec des animaux sauvages et n’était généralement pas équipé quand il en trouvait donc il préférait les éviter. Mais il arrivait des fois qu’il en ai marre de s’entraîner avec son mannequin inoffensif et qu’il ait envie de sortir son épée et son armure en fer, et qu’il ait envie de se battre avec des loups, des sangliers et des taureaux dans la forêt, malheureusement pour lui il n’y avait pas plus dangereux que des chiens enragés qu’il finissait généralement en un seul coup, il ne revit jamais un monstre comme l’araignée géante même si il mourait d’envie d’en affronter une autre.

Une fois sa croissance terminée, après avoir soufflé sa dix-huitième bougie, il était devenu un jeune homme robuste, agile et très malin, sa taille autrefois dépassant la moyenne était redevenue un peu plus normale, il dépassait de peu son meilleur ami et son cousin qui étaient toujours la pour lui tenir compagnie et lui porter aide, à vu d’œil on aurait dit qu’il n’était pas si fort que ça, mais les apparences sont très souvent trompeuses. Il était comparable aux hommes les plus forts du village et arrivait à les battre généralement, non pas parce qu’il était fort mais dû à son agilité et sa malice inégalée par les habitants du bourg, il était très malin et était considéré comme le plus intelligent d’entre ses amis. Il était d’ailleurs tout le temps responsable des plans dès qu’ils en avaient besoin. Il avait désormais le droit de quitter seul le village et de partir où bon lui semblait, il pouvait se balader avec une armure sans avoir à se cacher des villageois et pouvais se balader même avec une épée, du moment qu’elle reste dans son fourreau. Mais malheureusement pour lui il avait épuisé le peu d’argent qu’il avait gagné en vendant le collier d’or. Il devait désormais trouver un travail, ou du moins une source de revenu. Il décida alors de repartir dans la maison hantée, en espérant y trouver un autre trésor.

Chkoupi se retrouva alors le lendemain devant la maison de sa première aventure, il était équipé d’une bonne épée en fer bien aiguisée, d’une torche prête à être allumée et d’une armure complète en fer, il fouilla toutes les pièces de la maison mais ne trouva que des habits transformés en haillons par le passage du temps, il voulut alors refaire le tour de la chambre ou il avait trouvé le collier une ultime fois. Il alluma la torche tout en avançant dans le couloir poussiéreux, descendit les escaliers puis s’approcha lentement de la porte, tourna la poignée lentement puis au même moment entendit un bruit de pattes d’insectes de l’autre côté, il en eut la chair de poule mais ce qu’il entendit n’avait fait que l’inciter plus à y entrer, il poussa alors la porte d’un coup sec et trouva non pas deux mais trois araignées de la même taille que celle qu’ils avaient affrontés ses amis et lui. Il revint en arrière sans toutefois bondir, puis prit un moment pour regarder la réaction des araignées, il vit qu’elles étaient en position défensive et qu’elles essayaient de défendre quelque-chose qui se trouvait derrière eux, il y avait une armoire ouverte, pleine de toiles d’araignées et un objet entouré de toiles par terre, il hésita un instant à les attaquer mais se rappela de sa situation financière et sauta d’un coup sur l’araignée la plus proche de lui, lui transperçant facilement la tête avec son épée bien aiguisée. Il se tourna vers la deuxième, lui coupa quelques pattes puis lui coupa la tête en deux, la troisième n’attendit pas qu’il ait fini son action pour l’attaquer mais il l’esquiva puis l’assomma avec sa torche pour l’achever ensuite à son tour avec son épée.

Une fois le carnage terminé il remit son épée dans son fourreau puis se dirigea vers ce qui était derrière les araignées, il y trouva un œuf d’araignées géant, dégoûtant et visqueux, il se dit qu’il vaudrait mieux l’écraser avant qu’il n’éclose et ne donne naissance à d’autres monstruosités, en l’écrasant une masse de petites araignées en sortirent et partirent vers le pied qui les avaient agressées. Chkoupi en écrasa quelque-unes mais elles étaient beaucoup trop nombreuses et finirent par rentrer dans ses bottes et commençaient à le piquer, il s’assit alors sur le lit et s’en débarrassa du plus vite qu’il put, il se rappela alors de ce qu’il y avait sur ce lit autrefois, le corps de la jeune femme tuée par les araignées, il était fier d’avoir tué ses maudites araignées qui avaient causé la mort de cet être charmant, il se rappela alors de la position du corps et d’après ses souvenirs il était assis dessus, il sursauta et se leva très brusquement puis se retourna vers l’emplacement du corps, à sa grande surprise il n’y avait rien, même pas une tache de sang sur les draps ni sur les toiles d’araignées, il se dit alors que la femme qu’il avait vu avait peut être survécu mais se rappela de la couleur de son visage et de ces cheveux qui étaient clairement gris selon ses souvenirs. Il n’avait alors plus de théories valables en tête et revint en fin de compte à son objectif principal qui était de trouver de quoi se faire de l’argent. Il fouilla alors les tiroirs de la table de chevet ou il avait trouvé le collier mais ne trouva rien, il regarda alors et pour la première fois vers l’armoire qui était droit devant lui et vit une lueur derrière, cela ressemblait au reflet de la torche qu’il avait. Il s’avança doucement vers l’armoire puis brûla les épaisses toiles d’araignées.

Il découvrit alors la paroi de ce qui semblait être une immense grotte, pleine de monstruosités, de trésors et surtout d’aventure. Il y entra puis jeta un coup d’œil dans la grotte qui semblait partir très loin dans les profondeurs et qui avait beaucoup de croisements, quelque-uns semblaient même être éclairés, la nuit était déjà tombée mais Chkoupi n’avait toujours pas accompli son objectif et décida de fouiller les recoins de la grotte au cas ou il y aurait une cachette secrète ou une pièce de la maison cachée dans la grotte.

Il partit alors vers la lueur la plus proche et il y trouva enfin ce qu’il cherchait, une salle pleine d’équipement, il y en avait accrochés aux murs, dans des coffres et sur une table, Chkoupi n’avait même pas de quoi prendre tout cet équipement. Après un court moment d’observation, il partit fouiller la pièce, trouva des épées en fer d’une finition quasiment parfaite qui semblaient pouvoir tout trancher, il en prit alors trois, les mit autour de sa ceinture et posa celle dont il était équipé, il trouva aussi une dague en argent très coupante et pointue qu’il mit dans un petit fourreau pour dagues sur sa ceinture, il trouva ensuite une armure en mailles de fer, très flexible et qui protégeait assez bien, il la mit puis avec quelques efforts réussit à mettre son armure par dessus, il trouva aussi un casque en acier qu’il prit à la place de son casque, il trouva aussi une bourse à moitié pleine de pièces d’or, il y en avait au moins une cinquantaine, il trouva aussi une couronne en or et des bijoux qu’il mit dans son sac à butin.

Quand il eut fini de faire le ménage dans la chambre secrète sous la maison, il revint sur ces pas et sortit de la maison. Il faisait déjà nuit noire dehors et les prédateurs et autres dangereux animaux nocturnes étaient sortis de leurs cachettes, une fois arrivé à la porte de la maison il jeta un coup d’œil dehors et vit qu’il y avait une meute de chiens enragés en plein milieu du chemin pour rentrer chez lui, les objets qu’il avait pris l’encombraient trop, et le gêneraient énormément si il avait à esquiver une attaque ou en placer une au bon endroit, deux choix s’offraient alors à lui : laisser le butin dans la maison abandonnée et partir dormir chez lui puis revenir le lendemain, et du coup perdre pratiquement tout son butin si un voleur eut l’idée de voler la maison avant son retour, ou dormir dans cette maison pas très chaleureuse, il préférait de loin dormir dans la maison, perdre son butin était inconcevable. Il décida finalement de trouver la chambre la plus propre de la maison pour dormir, la chambre où ils avaient vu la pépite pour la première fois était trop sale dû aux membres de l’araignée qui ont volés dedans, mais la chambre d’en bas n’était pas très accueillante non plus. Il repensa alors aux probables voleurs, car dans la chambre d’en haut il y avait une fenêtre d’où on pouvait voir le lit et pratiquement toute la chambre, il décida alors de partir dormir dans la chambre d’en bas. Au moment ou il entra, il n’y avait personne ni rien de vivant d’ailleurs, à part quelques minuscules araignées qui ont pu s’échapper, Chkoupi alluma alors une torche à huile qui se trouvait au dessus de la fausse armoire, puis posa sa torche sur un support à torches à l’opposée de l’armoire puis s’allongea donc sur le lit à deux places, en évitant avec soin la zone où était ce qui ressemblait à un corps sans vie d’une jeune femme, il s’allongea au début sans enlever son armure mais ça le dérangeait trop pour pouvoir dormir avec, et après avoir essayé de dormir sans succès, il finit par enlever son armure, la mit la où étaient les jambes du corps, puis s’endormit, il faisait déjà nuit noire et Chkoupi arriva à dormir malgré l’endroit ou il était.

Il dormait plus ou moins profondément quand soudain son armure qui était posée sur le lit tomba par terre et fit un bruit effrayant, Chkoupi sursauta, il avait des réflexes très aiguisés et réagissait à la fraction de seconde, il mit les pieds par terre puis jeta un coup d’œil tout en tendant l’oreille pour essayer de voir d’où venaient les bruits de pas, il était tellement sur que le responsable s’était enfuit qu’il ne vit même pas que la jeune femme qu’il avait vu dans son enfance se trouvait dans le lit, ou du moins jusqu’à ce qu’il retourna sa tête, il reçut alors un choc encore plus grand que celui de son enfance, la femme qu’il avait vu était bel est bien vivante, elle respirait normalement mais avait une teinte de peau grisâtre, Chkoupi en tant qu’homme de manières ne réveilla pas la jeune femme qui ne semblait même pas avoir remarqué sa présence, surtout qu’elle n’avait touché à aucune des affaires qu’il venait d’acquérir.

La théorie la plus probable serais de dire que cette femme était née sous terre, ce qui explique la teinte grisâtre qu’elle avait, en plus de vivre avait des araignées très dangereuses, elle semblait être très souple, très agile et très discrète, à tel point que Chkoupi n’avait pas remarqué sa présence avant qu’elle ne fasse tomber pas mégarde l’armure. Elle n’avait pas l’habitude d’avoir autant de lumière dans la chambre ou elle dormait et donc ne pouvais voir clair mais était trop fatiguée pour éteindre les torches. Ou peut être était elle inconsciente et qu’elle était dans un état entre la vie est la mort et était restée longtemps dans cet état, en tout cas elle avait la même apparence que six ans auparavant, ce qui laissa Chkoupi bouche-bée. Autre-chose qui le laissa d’ailleurs bouche bée était la beauté de la jeune femme, la première fois qu’il l’avait vu il ne put la regarder plus de quelques secondes car il la croyait morte, ses cheveux semblaient être d’une couleur très proche des siens mais étaient bizarrement plus gris, ses yeux étaient bleu grisâtres comme ceux de Chkoupi, elle avait une peau claire avec une teinte grise inquiétante, quand à ses habits, elle portait une robe qui était sûrement blanche le jour ou elle l’a mise mais qui était devenue grise et jaunâtre, elle avait un col pas trop profond avec un brodé magnifique les manches étaient très courtes et on pouvait remarquer qu’elle portait un sous-vêtement brodé aussi de couleur blanche initialement, devenu lui aussi gris jaunâtre par le passage du temps, elle ne semblait pas être forte du tout, on pouvait remarquer difficilement des muscles faiblards sur ses bras ou ses jambes. Autre chose qu’il remarqua était un tatouage à peine visible sur le dos de sa main droite, ce tatouage avait surement un rapport l’état de la jeune femme. Chkoupi était tombé sous le charme de cette beauté, il se dit alors qu’il devait absolument lui parler une fois qu’elle était réveillée, chercher la cause de son allure grisâtre, il était prêt à se battre contre n’importe quoi pour contrer la malédiction, puis il alla se rendormir à coté d’elle avec non pas qu’un peu de gêne.

Après avoir passé une nuit endormi qu’à moitié à cause du mystère de la jeune femme, Chkoupi se réveilla brusquement en sentant des petites pattes sur ses orteils, il sursauta et vit un groupe de petites araignées tout au long de ses jambes, n’étant pas sur du niveau de réalité des événements de la nuit passée, il tourna brusquement la tête vers l’autre place du lit et ne vit personne à côté de lui. L’armure quant à elle était bel et bien par terre, il écarta alors l’hypothèse que ce qu’il lui avait arrivé n’était qu’un rêve puis se débarrassa des petites araignées qui commençaient à lui faire mal et remit son armure sans plus tarder, puis il prit son sac à butin et sortit de la maison en direction de sa maison, en route il ne put s’empêcher de se poser des questions sur ce qu’il venait de découvrir, la jeune femme, la caverne et les nids d’araignées géantes. Il finit par sortir de son monologue avec une conclusion dont il pouvait être sur et certain, toute cette affaire sentait l’aventure à plein nez ce qui lui donna des frissons qui traversèrent tout son corps de part en part.


Edit du 01/07/2015 : Ce chapitre ne contenait pas beaucoup de fautes, seulement je ne suis pas aussi concentré qu’hier pendant la correction du Chapitre II (du au fait qu’il est bientôt 11h du matin entre-autres), néanmoins j’espère avoir amélioré grandement la qualité du chapitre en ajoutant quelques phrases pour rendre le tout plus compréhensible !

J’espère que vous avez pris au moins autant de plaisir à lire (ou même relire) ce chapitre que j’en ai pris pour l’écrire !

Chapitre II – La Maison Abandonnée

et voici le Chapitre II,

Bonne lecture 😉


Chapitre II – La Maison Abandonnée

Une fois, alors qu’il n’avait que 13 ans, il vit une maison abandonnée qui était cachée à l’entrée d’une petite foret non loin de sa maison. Il n’osa pas s’y aventurer le premier jour qu’il la vit vu qu’il était seul et ne lui prêta pas grande attention. Quelques jours plus tard, il repassa près de cette foret par hasard alors qu’il était en compagnie de son cousin. Ils firent un tour complet autour de la maison en essayant de jeter des coups d’œils par ci par là, il y avait des gros nids d’araignées à l’entrée et quasiment dans tout les coins et recoins à l’intérieur, ce qui leur fit passer l’envie de s’y aventurer.

Les jours passèrent et les deux jeunes adolescents n’arrêtaient pas de se demander ce que cette maison pouvait bien cacher comme trésors. Ils rêvaient d’y aller et d’y trouver des épées et des armures de chevaliers, des arcs dignes de ce nom, des bijoux et des pierres précieuses. Ils purent s’abstenir d’y entrer tant bien que mal presque un mois. Mais au début de la dernière semaine du mois de Chaâban, Beurhoum s’approcha d’un peut plus près que d’habitude de la vitre de ce qui semblait être une chambre à coucher et y vit une pépite d’un minerai jaune brillant qu’il n’arriva pas à reconnaître. C’était la première fois qu’il voyait de l’or, il appela donc Chkoupi pour lui demander si il savait ce que c’était. Chkoupi s’est alors rappelé des histoires que lui racontait son père, des personnes qui trouvaient du minerais jaune au fond de mines sombres et profondes, et qui en ressortaient riches. Il reconnut alors que ce minerais n’était autre que de l’or. La pépite brillait tellement que les deux jeunes aventuriers partirent sur-le-champ avertir leur ami Fiedox. Ils voulaient prendre la pépite, car cela représentait pour eux le début de leur carrière d’aventuriers mais aussi le début de leur fortune. Ils pensaient tout les deux que si il y avait de l’or dans une chambre à coucher ils trouveraient sûrement bien mieux dans la cave ou dans le grenier. Au moment de leur arrivée chez Fiedox, et après avoir donné la description détaillée de ce que leurs yeux émerveillés avaient vus, ils ressortirent tout les trois de la chambre où ils étaient avec empressement, mais ils virent avec découragement que l’on ne voyait plus qu’un fin rayon rougeâtre du soleil. Il était bien évidemment trop tard pour repartir vers la forêt surtout qu’ils avaient une peur bleue de s’y aventurer de nuit. Ils partirent donc chacun chez eux et se donnèrent rendez-vous le lendemain dans leur cabane secrète.

Le lendemain, ils passèrent alors toute une journée à fabriquer des épées en bois, faites avec un bâton, une petite planche en bois solide, et du cuir. Ils commencèrent par trouver une planche en bois de la bonne taille. Ensuite, Chkoupi l’aiguisait avec une grosse pierre pointue et essayait tant bien que mal de lui donner une forme de lame d’épée. Fiedox attachait alors ce qui servait de lame en bois au bâton qui servait de manche avec des lanières de cuir, puis entourait le bâton de cuir. En même temps Beurhoum faisait ce qui se rapprochait à une cuirasse totalement en cuir, composée de morceaux de cuir souple attachés avec du fil entre-eux. Beurhoum avait une mère couturière et il aimait l’aider à coudre, il n’eut alors pas de mal à se procurer du fil et une aiguille. Pendant tout ce temps leur seul sujet de discussion était la pépite d’or, ils n’arrêtaient pas de se demander ce qu’ils pourraient faire avec. Une fois les trois épées en bois et les trois protège-torses en cuir préparés, ils revinrent chez eux, dînèrent avec leurs parents puis s’écroulèrent de fatigue dans leurs lits. Ils s’étaient alors préparés pour ce qui allait être une journée très mouvementée, ou du moins pour des aventuriers de leur envergure.

Chkoupi se réveilla un peu plus tôt que d’habitude, leur coq dormait encore. Il se leva de son lit, s’habilla avec les vêtements les plus résistants qu’il avait, prit les bottes les plus solides qu’il avait puis alla voir son père. Il vit que son père n’était alors pas encore réveillé et préféra le laisser dans son lit mais remarqua que sa mère était déjà levée. Il alla donc la voir dans la cuisine et la trouva en compagnie de sa grand-mère en train de préparer le petit déjeuner pour la famille. Il les embrassa puis resta un peu avec elles avant de manger un petit déjeuner copieux et de partir.
Il arriva à la cabane secrète avant ses amis et en profita pour aiguiser un peu plus les lames de leurs épées, si on pouvait les appeler comme tel. Après une petite heure passée tout seul, Chkoupi commença à s’inquiéter du retard de ses amis. Il regarda un moment par la fenêtre, puis il chercha la meilleure épée et la meilleure cuirasse et les prit pour lui. Quelques minutes plus tard son cousin arriva, il prit lui aussi le meilleur équipement possible, puis pris l’équipement de Fiedox et aida Chkoupi à remettre les objets qu’ils avaient utilisés la veille à leur place. Quand Fiedox arriva enfin, Beurhoum lui donna son équipement et ils mirent aussitôt leurs équipements respectifs dans leur sac en tissu, et partirent vers la forêt.

Une fois la maison en vue, ils mirent leurs cuirasses et prirent leurs épées en bois respectives, puis se dirigèrent vers la maison abandonnée. Une fois arrivés devant la porte de la maison abandonnée, ils étaient à la fois tout excités, mais aussi effrayés par cette maison qui paraissait, à juste titre, renfermer trop de secrets pour eux. Chkoupi s’avança alors et toqua à la porte, sait-on jamais, puis laissa la place a Fiedox qui tourna la poignée et poussa la porte. Ils découvrirent alors un couloir sombre et poussiéreux, mais ce qui les inquiéta le plus étaient les toiles d’araignées. Elles avaient l’air d’être plus grandes que celles qu’ils avaient pu voir chez eux ou dehors. Elles étaient d’ailleurs tellement grandes qu’elles ralentissaient les mouvements des jeunes aventuriers. Ils entrèrent alors groupés.

Ils se dirigeaient vers la chambre où ils avaient aperçu la pépite, quand ils virent soudain une araignée tellement grande qu’elle arrivait au genou de Chkoupi. Qui eut le réflexe de faire un bond en arrière, malheureusement pour lui, le plancher était très fragilisé à certains endroits, et par grande malchance, son pied atterrit sur un de ces endroits, le plancher éclata alors en faisait un bruit sourd et Chkoupi finit son bond le pied gauche coincé dans un trou. L’araignée, après avoir entendu ce bruit, se tourna aussitôt vers eux, Beurhoum et Fiedox ont eu peur en premier temps et s’éloignèrent assez vite d’elle, mais Chkoupi était resté au même endroit, son pied, malgré ses efforts, étant toujours coincé. Tout à coup, l’araignée décida de l’attaquer. Sa posture actuelle ne lui permettant pas d’esquiver, elle le toucha au bras gauche avec sa patte étonnement tranchante et déchira la manche de sa chemise ainsi que la peau du jeune aventurier. En contrepartie, il parvint à la frapper de toutes ses forces et lui trancha net une patte, ce qui la fit s’éloigner de lui un court instant. Ses amis, ayant vu le pétrin où il se trouvait, n’ont pas pu l’abandonner et chargèrent l’araignée qui ne savait alors plus ou attaquer. Elle revint, guidée par sa rage, en chargeant vers Chkoupi, mais Beurhoum arrêta son mouvement en plantant son épée sur sa partie arrière, puis Fiedox lui coupa l’autre patte avant pour enchaîner en lui plantant son épée en pleine tête. L’araignée essaya malgré tout de finir sa charge, mais elle arrêta son mouvement avant d’arriver à sa cible, agitant ses mandibules en l’air une ultime fois. Les deux sauveteurs revinrent vers Chkoupi et l’aidèrent en premier lieu à détacher son pied du trou, puis reprirent direction vers la pépite d’or. Ils trouvèrent la porte de la chambre ouverte et y entrèrent tout en restant à leurs gardes. Chkoupi s’avança vers la table de chevet et prit la pépite d’or, seulement, une fois entre ses mains, il remarqua sa taille ridicule. Il se rappela que dans les récits que son père lui avait raconté, les personnes devenaient riches après avoir trouvé beaucoup d’or pas seulement une minuscule pépite. Il se retourna alors vers ses amis et la leur montra. Les trois garçons ne savant pas quoi ressentir, sont restés un moment dans leurs pensées pleines déception.

Après un moment de réflexions et un brin d’optimisme soudain dans leur discussion, ils finirent par se dire qu’il y aurait sûrement autre-chose d’autre de valeur dans la maison. Ils décidèrent alors de fouiller une autre chambre qui était à l’opposé de celle ou ils étaient. On y descendait par des escaliers et elle n’avait pour seule lueur que la lumière qui entrait par fenêtre de la chambre opposée. Ils descendirent donc les escaliers et se retrouvèrent devant la porte, hésitants avant d’entrer.Beurhoum fit le premier pas et ouvrit la porte. Ce qu’il aperçut n’était pas beau à voir. Il y vit le corps d’une jeune femme sur un lit, probablement âgée de vingt ou vingt-cinq ans tout au plus, le corps plein de plaies ressemblantes à celles de Chkoupi, mais de tailles plus petites. Elle était recouverte en partie de toiles d’araignée, mais celles-ci laissaient entre-voir son visage magnifique et ses cheveux blonds qui avaient malheureusement commencés à devenir gris. Quand les deux autres entrèrent dans la chambre, ils étaient choqués. Ils se sont arrêtés un instant devant le funeste tableau qui se présentait devant leur yeux, puis se retournèrent vers l’entrée et se hâtèrent de sortir. Mais Chkoupi avait remarqué un collier en or sur la table de chevet, près du corps. Il hésita, puis se dit que ce serait dommage qu’il ait été blessé pour rien, avant se s’empresser d’aller prendre le collier. Il rejoignit ses amis en dehors de la maison en courant. Il avait reçu là un sacré choc. Tout devenait plus clair, jusqu’à ce jour, il avait appris à l’école qu’il fallait se méfier des forets la nuit, mais ne savait pas pourquoi. Il se promit alors de se méfier d’avantage et de s’entraîner pour mieux survivre dans l’environnement hostile qu’il venait de découvrir.


Edit du 30/06/2015 : La correction avance toujours, lentement mais surement, le nombre d’erreurs trouvées dépassant largement ce à quoi je m’attendais 😛

En tout cas j’espère être enfin venu à bout de la plupart des erreurs (répétition, phrases incohérentes, termes inappropriés …)  comme a mon habitude je travaille toujours sur la fiction tard le soir (voir même le matin vu qu’il est pratiquement 9h en Algérie au moment ou j’écris ces lignes Huhuhu) ce qui explique (en partie) le nombre de fautes d’inattention et d’incohérence que j’ai pu faire pendant l’écriture.

En tout cas j’espère que ces efforts n’ont pas étés vains et que vous, cher lecteur appréciez ce que vous venez de lire 🙂

Chapitre I – L’Enfance

Voici le début de ce qui sera l’histoire de mon personnage Roleplay, j’espère qu’elle va vous plaire, pour ce qui est de la fréquence de sortie des chapitres je ferais de mon mieux, normalement au moins un chapitre par semaine ou deux maximum,

Bonne lecture 😉


Chapitre I – L’Enfance

Tout a commencé le 03 Idari 1419 dans une contrée éloignée. Cette contrée était divisée en deux  parties. La première se constituait de plaines et de collines, avec des  forêts  en hauteur, bordée par la côte au nord et par une zone montagneuse  au sud. La température y était stable avec un climat doux et une chaleur  supportable. La deuxième était constituée d’un désert énorme qui recouvrait une grande partie du territoire. Elle était divisée en zones rocailleuses et montagneuses, en zones  sablonneuses plates pleines de cactus et en zones pleines de dunes, où il faisait très chaud le jour et froid la nuit et où risquer de s’y  balader de jour sans préparation était considéré comme un suicide. Les habitants de ce désert étaient toutefois très hospitaliers et n’hésitaient pas à héberger les personnes égarées, sans abris. On raconte beaucoup d’histoires sur ce désert, des personnes perdues entre les énormes dunes ou mortes sur les rochers pointus, secs et sans pitié. Notre histoire commence au nord, dans le village de Telem, un village fondé sur une colline, bordé par des forêts et des champs où les principales activités sont liées à l’agriculture. On y retrouve des oliviers, des amandiers, des champs de blé, de fèves, de patates, de tomates et d’autres aliments de base. Ce bourg se trouve à quelques lieux des ports et des plages, non loin de la ville portuaire de Zaouat.

Il y faisait nuit, la lune était à peine visible, le ciel sombre brillait de mille étoiles étincelantes dans le territoire Djazairien. Soudain, les lumières d’une maison parmi tant d’autres s’allumèrent. Une jeune femme, nommée Aïda, se leva brusquement de son lit. Cela faisait quelques jours déjà qu’elle ne dormait qu’à moitié, mais ce jour-là, elle n’avait pas pu fermer l’œil de la nuit. Elle réveilla son mari Waqar, qui lui dormait profondément, mais en réveillant Waqar, elle dût faire tellement de bruit qu’elle réveilla sa mère qui ne dormait qu’à moitié et qui à l’entente de sa fille s’empressa de prendre ce qu’elle avait préparé en cas d’accouchement et partit la voir. Le père d’Aïda remarquant après un bout de temps le raffut qu’il y avait, se leva et s’empressa de voir ce qui se passait. À sa grande surprise, il découvrit qu’Aïda avait accouché. Il la trouva couchée sur son lit, avec un bébé à la main. On appela ce bébé Chkoupi. Il avait une petite touffe de cheveux blond-cendré qu’on pouvait à peine distinguer, ses yeux étaient de couleur bleu clair grisâtre et sa peau était douce et de couleur rose claire. Il faisait le bonheur de sa mère et de son père, ils l’adoraient et n’ont jamais hésité à faire des sacrifices pour qu’il grandisse dans la meilleure santé possible et qu’il soit éduqué correctement, afin d’être prêt une fois grand à affronter la vie aussi dure qu’elle puisse se présenter.

Chkoupi eût une petite enfance très simple, sans mauvaises surprises. Il aimait se promener entre les champs et les arbres avec son père, il aimait beaucoup les animaux à cet âge, comme la plupart des enfants qui avaient son âge. Il apprit à marcher à l’âge de 1 an et demi, et parler à l’âge de deux ans. Il a commencé à aller à l’école quand il avait 5 ans, et y apprit un peu de mathématiques. Il apprit à lire et à écrire dans sa langue natale, mais aussi la langue commune de Qamur. Quand fut le moment de quitter l’école, sa personnalité avait beaucoup changé, il avait été influencé par ce qu’on lui avait appris. Il était devenu assez méfiant avec les inconnus, au point même d’être asocial, il n’acceptait de faire la connaissance que de personnes qui avaient une relation avec un de ses amis. Cependant, il devenait gentil et sympathique une fois qu’il avait fait la connaissance de quelqu’un. Quand à son apparence physique : il était d’assez grande taille par rapport aux autres à son âge, il était de corpulence moyenne voir un peu mince, et même si il n’aimait pas le sport, il se portait bien dans son corps.

Une fois la dernière année primaire passée, il avait 10 ans et ne put aller a une école de plus haut niveau, car toutes les écoles étaient trop loin de son village. Quand il sut qu’il ne pourrait plus aller a l’école, il fut déçu en premier temps, mais il trouva vite des activités qu’il trouva plus amusantes que d’aller à l’école, comme fabriquer des épées en bois inoffensives avec les morceaux de bois qu’il arrivait à rassembler ou creuser des trous dans leur jardin et y trouver ce qui était pour lui des trésors, comme des morceaux de poterie, des bouts de vaisselle en métal et d’autres babioles en compagnie de son meilleur ami d’enfance qui était son cousin Beurhoum. Pour stocker tous les objets qu’ils avaient trouvé, ils construisirent une petite cabane secrète fabriquée de planches de bois trouvées, sur un des pins qui étaient près du champ de leur grand père commun et qui faisaient partie autrefois d’une grande forêt, mais qui a été rasée partiellement pour construire Telem. Ils y stockaient aussi les quelques ressources qu’ils pouvaient trouver, comme des planches et des bâtons de bois, des rejets de cuir qu’ils trouvaient près du couturier du village et quelques morceaux de charbon qu’ils trouvaient par terre près de la fonderie du forgeron.

Chkoupi aimait aussi particulièrement l’aventure mais il était jeune et méfiant, il ne pouvait donc pas y aller tout seul, il se contentait alors d’aller à la plage avec ses parents de temps en temps et aimait particulièrement partir se balader dans les forêts près de la plage en compagnie d’au moins une grande personne et de son cousin, c’était sa manière d’explorer des endroits inconnus, de partir à l’aventure. Il vécut une enfance heureuse sans toutefois vivre des aventures extraordinaires, en se contentant de ce que lui offrait son petit monde.

L’enfance de Chkoupi passa assez vite, il s’amusait comme il pouvait avec le peu d’activités qu’il avait, mais il était heureux. Plus il grandissait, plus il avait le droit à de nouvelles activités, comme se promener dans le village avec son cousin et son nouveau meilleur ami Fiedox. Ils aimaient passer du temps ensemble, faire des bêtises, les raconter aux autres, s’aventurer dans les bois, mais pas trop loin du village par peur de se perdre. Une fois devenu un adolescent, les activités de Chkoupi avaient encore une fois changé. Il aimait maintenant taquiner les personnes qu’il venait de connaître, n’hésitait pas à faire la connaissance des inconnus et malgré qu’il soit resté méfiant, il était devenu quelqu’un de sociable, qui aimait faire des rencontres. Il aimait se balader avec ceux qui lui étaient chers que ce soit sa famille ou ses amis, cependant il n’aimait toujours pas les jeux qui demandaient des efforts physique. Il aimait aussi s’aventurer dans des endroits inconnus en compagnie de ses amis, de préférence, avec des dangers limités mais existants et n’hésitait pas à faire des efforts quand il s’agissait d’aventure. Il aimait toujours découvrir de nouvelles choses.


Edit du 24/06/2015 : Pour fêter le premier anniversaire de la publication de ma fiction, j’ai décidé d’abord de tout relire et corriger, mais aussi et surtout de continuer ma fiction, le Chapitre VI étant déjà écrit à moitié depuis aout 2014, il me semble nécessaire de tout relire avant de pouvoir continuer à écrire, pour faire en sorte que tout soit cohérent 🙂