Devoir de français – L’androïde KPC-897-504C

L’apogée des androïdes fut atteinte pendant la 7ème décennie du 21ème siècle, ils vivaient avec les hommes et faisaient partie de leur quotidien, on différenciait l’androïde de l’homme par sa peau et ses mouvements, on voyait clairement que la peau de l’androïde était une couverture en plastique qui était aussi froide qu’un stylo. On voyait aussi, qu’ils peinaient a mettre un pied devant l’autre et faisaient du bruit qu’on ne remarquait que si le silence était complet. Ils avaient aussi du mal a comprendre certaines questions personnelles et ne ressentaient aucun sentiment.
Alors qu’on croyait qu’une nouvelle avancée dans ce domaine prendrait des décennies a venir, la plus grande société de développement des androïde, CD Projekt Red, annonça une nouvelle génération d’androïdes, commercialisée le 10 janvier 2077, avec un niveau de détail bien plus élevé que ce qu’on aurait pu imaginer.
Notre histoire se passe dans une des usines de fabrication de ces androïdes, plus précisément pendant l’examen de KPC-897-504C, un jeune homme était assis devant un bureau, devant lui se trouvait un écran projeté sur une vitre qui donnait vue vers une salle de test. Le test commença dès que le robot fut posé par un bras mécanique devant une chaise, a première vue on aurait dit une jeune femme, âgée d’environ 25 ans, les cheveux bruns coupés courts, l’examinateur commença par lui demander son immatriculation, puis lui demanda de bouger la tête, ce qu’elle fit avec une fluidité digne de celle d’un humain. Elle fit de même quand il lui demanda de bouger les yeux, elle regarda la salle de ses jolis yeux verts en clignant de temps en temps. Le test continua tranquillement, il lui dit que son nom était Ara, elle put s’en rappeler et annonça qu’elle s’appelait Ara quand il lui demanda son nom tout juste après, puis elle lut un texte d’accueil qui était en sa mémoire en plusieurs langues différentes puis chanta un magnifique morceau de musique en japonais, elle bougea les mains et les bras, elle fit quelques pas puis s’assit sur la chaise aussi gracieusement qu’une humaine aurait pu faire. Sa peau était en latex et s’étirait sans laisser aucun indice sur le fait que ce n’était que du plastique, elle était réchauffée par des veines remplies de liquide de refroidissement, liquide généralement utilisé pour refroidir les processeurs des ordinateurs et des androïdes, il avait la une nouvelle utilité, il servait aussi à garder la peau à une température de 37°c qui pouvait monter légèrement comme celle d’un humain.
Le test aurait du se terminer au moment où elle s’était assise sur la chaise, l’examinateur lui ordonna alors de réinitialiser sa mémoire quand l’androïde demanda où elle allait maintenant, il lui répondit alors qu’elle allait dans un magasin, elle enchaîna en demandant si elle était donc un objet, il répondit machinalement qu’elle était un bijou de dernière génération qui allait être vendu contre une petite fortune. C’est à ce moment la qu’elle dit « Mais, … je croyais que j’étais un être vivant », l’examinateur surpris répondit qu’elle n’était pas censée penser ni ressentir quelque-chose, et qu’il y avait sûrement une erreur quelque part. Il ordonna un désassemblage immédiat de l’androïde, des bras mécaniques sortirent du plafond ouvrable et commencèrent a la tenir quand elle commença à crier en les repoussant de son mieux « Non ! Par pitié, lâchez moi ! »,  » Je ne penserais plus jamais ! », puis des larmes commencèrent à sortir de ses yeux et elle lança une dernière phrase en sanglots, « Comment pouvez vous me tuer comme ça alors que je viens à peine de commencer a vivre ? J’ai peur ! ». L’examinateur qui était humain ne put rester sourd a ses appels, le dernier lui pinça particulièrement fort le cœur, il n’était pas un tueur et la peur de la mort était un sentiment atroce, il ordonna alors d’arrêter la procédure de désassemblage et ordonna a Ara d’aller se mettre bien en rang avec les autres et qu’elle ne lui cause pas d’ennuis. Elle fit de sorte et une fois libérée des bras mécaniques, sur le seuil de la porte regarda derrière elle et remercia l’examinateur en souriant. Ce dernier était encore sous le choc de ce qu’il venait de faire, il finit par soupirer en lançant un « Mon dieu ! » qui contenait clairement quelques remords. Il pourrait perdre son travail si on arrivait a savoir qu’il avait laissé une telle chose se produire et cela le mettait très mal à l’aise, ce qui ne l’empêcha pas d’appeler l’androïde suivant.
Du côté de l’androïde elle finit par arriver sur un tapis qui attendait son arrivée, elle jeta un œil autour d’elle et fut surprise en voyant une rangée d’androïdes lui ressemblant comme deux gouttes d’eau fixant toutes devant elles.