Chapitre V – La Dague Légendaire : Hyunes Adgon

Après maintes heures de galère, et plus d’un mois d’attente voici enfin le cinquième chapitre de mon histoire,

Pour m’excuser de retard que j’ai pris pour le faire ce chapitre sera très long, avec des passages divers et variés

PS : Je ne sais pas combien vous êtes réellement à lire mon histoire, c’est pour cela que je vous demande de mettre des commentaires de temps en temps et de me donner votre avis, ce qui me ferait extrêmement plaisir ^^

Bonne lecture 🙂 !


Le lendemain, Chkoupi voulu comprendre les secrets de cette amulette, il la mit et décida de partir vers le village trouver si quelqu’un pouvait l’aider a déchiffrer ce qu’il y avait dessus, il fit le tour des sages du village de Telem mais personne ne paraissait comprendre les signes écrits sur l’amulette. Après une longue journée de recherches, la seule information quelque peu utile était une rumeur sur un mage qui habitait en haut d’une montagne à quelques lieux du village. Chkoupi décida alors d’y aller, il voulait comprendre le fonctionnement de cette amulette pour apprendre à l’utiliser. La route vers la maison du mage était longue et Chkoupi ne pouvait pas marcher autant il décida alors d’acheter un cheval, il acheta aussi une carte de la région, pour ne pas se perdre, et prit une semaine de préparations avant d’y aller.

La semaine de repos touchait à sa fin, Chkoupi avait fini de préparer ses sacs à dos avant d’aller se coucher dans sa chambre, depuis son lit, il pouvait contempler de loin la montagne ou habitait le mage, il put aussi voir la forêt dense et mystérieuse qu’il devrait aussi traverser. Le sommeil le rattrapa rapidement alors qu’il était en train de réfléchir à un plan pour le voyage du lendemain. Il eut des rêves étranges dans son sommeil, des rêves parlants de magie, de flammes bleues et d’artefacts légendaires, ce n’était pas la première fois qu’il rêvait de trésors enfouis et d’aventure, mais ce rêve la paraissait plus réel vu qu’il avait déjà vu les flammes bleues de ses propres yeux.

Le soleil se levait lentement comme à son habitude, Chkoupi avait passé une superbe nuit, il ouvrit les yeux doucement puis cligna à quelques reprises avant de sortir de son lit. Il prit le temps d’ouvrir la fenêtre et de sentir le vent doux et frais du matin, il jeta un coup d’œil vers la montagne où il devait aller et frissonna légèrement en pensant à ce qui l’attendait. Il s’habilla hâtivement et prit le sac à dos qu’il avait préparé, il vit que ses deux amis étaient toujours dans le lit et ne voulu pas les réveiller. Il prépara un gros petit déjeuner, composé de deux œufs, de lait et de pain vu qu’il ne savait pas quand il aurait le temps de manger. Il prépara aussi un déjeuner et un dîner qu’il n’aurait qu’a réchauffer une fois qu’il aurait faim en route. Dès qu’il avait fini de manger, il prit son sac à dos, remplit un sac avec le déjeuner et le dîner qu’il avait préparé, prit avec le sac avec le nécessaire pour son campement, mit son armure en mailles d’acier et mit l’épée avec les inscriptions dans son fourreau et mis l’ancienne amulette autour du cou.

Il était désormais prêt à partir, il se dirigea vers l’écurie où était gardé son cheval en tenant les deux gros sacs à bout de bras. Une fois arrivé à l’écurie il attacha les deux sacs au cheval puis monta dessus, sortit la carte de son sac et se dirigea vers les chemin qu’il avait dessiné sur la carte. Chkoupi dut parcourir d’abord une plaine calme et sans surprise, avec des plantes dispersées et quelques fleurs par zones. Il arriva à un croisement assez rapidement, et la route par laquelle il devait continuer son chemin était en pleine forêt. Il continua donc son chemin à travers la forêt qui devenait de plus en plus dense plus il avançait. Arrivé à une certaine partie de la forêt, les rayons du soleil n’atteignaient plus le sol tellement la forêt était dense, mais, heureusement pour lui le sentier par lequel il passait était assez grand et lui permettait de voir le soleil et surtout de passer sur son cheval. Après quelques heures de marche il était arrivé au pied de la montagne, mais la forêt continuait sur la montagne jusqu’à des hauteurs incroyables. Le sentier par lequel il passait s’était divisé en plusieurs petits sentiers à peine assez grands pour lui permettre de passer à cheval, il lui arrivait même de temps en temps d’avoir à couper une branche ou à se baisser pour l’éviter.

Pendant son voyage et jusqu’à cet instant, Chkoupi avait remarqué qu’il n’y avait pas énormément d’animaux dans cette région, il croyait que les animaux fuyaient les alentours du village mais il venait de se prouver qu’il y avait tout simplement peu d’animaux dans sa région. Il remarqua aussi qu’il y avait un bon nombre d’oiseaux, vu qu’il n’y avait pas d’animaux qui les chassaient. Le décor dans lequel il était lui plaisait beaucoup, il pouvait apercevoir au loin de temps en temps son village à travers les branches et les feuillages de la forêt en altitude dans laquelle il était. Une fois le premier quart du chemin en montage passé, Chkoupi commençait à avoir vraiment faim, il décida alors de faire un feu de camp pour faire cuire la viande qu’il avait préparé le matin, il l’avait déjà fait cuire légèrement. Il rassembla facilement quelques petites branches mortes et les empila soigneusement, puis il y mit feu avec le briquet qu’il avait prit avec lui.

Une fois rassasié il laissa le feu s’éteindre de lui même et rangea le peu d’affaires qu’il avait sorti dans les sacs attachés au cheval. Il remonta sur son destrier et repris la route vers la montagne où se trouvait le mage, la pente qu’il escaladait devenait de plus en plus abrupte et la densité des arbres baissait enfin au fur et à mesure qu’il montait en altitude. Après plus d’une heure de galop il arriva enfin à la plus haute route de la montagne, le paysage qu’il avait devant lui le laissait sans parole, il devait passer de l’autre côté de la montagne mais le paysage qui s’offrait à lui était tellement époustouflant qu’il décida de prendre une pause. Il arrêta son cheval et s’assit un moment au bord du sentier où il était pour admirer le paysage, en remarquant tout les petits détails. Il voyait vaguement des maisons au loin dans son village, il pouvait même voir un bout de sa maison, c’était sûrement le côté de sa chambre où il avait une fenêtre. Il avait remarqué un campement plus près de lui dans la prairie, avec de la fumée qui montait loin depuis leur feu de camp. Il suivait des yeux des nuées d’oiseaux sortant de leur nids en train de se balader librement dans les airs, il était content d’avoir une vue comparable à la leurs depuis sa montagne. Une fois la pause terminée il remonta sur son cheval et repris la route vers son but initial, il ne restait plus beaucoup de temps avant le coucher du soleil et il devait faire vite.

Quelque temps plus tard, après le coucher du soleil, Chkoupi put enfin voir une lueur au bout du sentier où son cheval trottait, la petite route où il se trouvait était légèrement éclairée par la lueur de la lune et il arrivait à peine à rester dessus, il n’avait pas droit à l’erreur, il suffisait que son cheval se détourne de quelques pas du chemin pour qu’il se retrouve tout en bas de la montagne, sûrement mort ou gravement blessé. Heureusement pour lui, il ne fit aucune faute et arriva chez le mage en un seul morceau. Une fois devant la porte il sauta du cheval et frappa, mais il n’eut aucune réponse, il toqua  alors légèrement plus fort et attendit un peu. Il reçu une réponse de la part d’une vieille voix pleine de sagesse, qui paraissait assez loin et qui était elle aussi en dehors de la maison, il attacha alors son cheval à un petit arbre près de la maison, laissant les deux sacs dessus et partit contourner la maison pour voir d’où venait la voix. Une fois derrière la maison, Chkoupi vit l’ancien érudit dans sa cour d’entraînement en train de méditer, il était assis sur un tapis brodé, posé sur un sol en pierre taillée, avec des statues de magiciens à sa droite et à sa gauche, et la statue de ce qui semblait être le sorcier le plus puissant devant lui, tenant un sceptre avec quatre gemmes et un livre dans l’autre main. Le vieux mage avait une main posée par terre, les yeux fermés et avait les jambes croisés. Chkoupi ne savait pas quoi faire, il n’avait pas envie de lui perturber sa méditation même si avait déjà remarqué sa présence, il décida alors de marcher lentement vers lui en regardant attentivement ce qu’il était en train de faire.

Le mage quant à lui ne semblait être nullement perturbé par la présence de l’étranger, il continuait son rituel et commençait à dire quelques formules à voix très basse. Il fit apparaître d’abord du feu devant la statue la plus éloignée, illuminant l’orbe au bout du bâton tenu par la statue en rouge. Puis il fit apparaître de l’eau devant la deuxième statue illuminant son bâton en bleu, puis un rocher devant la troisième statue illuminant son bâton en jaune légèrement marron, puis un petit tourbillon devant la quatrième statue illuminant son bâton en turquoise. À ce moment là la statue qui était devant lui s’avança toute seule, et les quatre éléments que le mage avait invoqué se mirent à voler et à entourer le sceptre de la statue du puissant mage. Une fois la statue arrivée devant la cinquième et la sixième statue, le bâton du cinquième mage devint jaune et lumineux, quant au sixième son bâton devint noir et sombre. Soudain, l’éclairage se changea étrangement autour de la statue du grand sorcier, et un rayon de lumière partant de nulle part l’éclaira, alors qu’un brouillard noir commençait à l’entourer. Chkoupi était resté bouche bée devant le spectacle qui s’offrait à lui, il regardait attentivement chaque action qui se passait. L’ancien magicien quant à lui venait juste d’ouvrir les yeux et de lever la tête pour voir le résultat, il sourit légèrement puis referma les yeux pour remettre les statues à leur état normal en faisant disparaître tout ce qu’il avait fait apparaître.

Une fois tout redevenu normal, le vieux mage se retourna en direction de Chkoupi et l’appela d’une voix calme. Il lui demanda ce qu’il était venu faire ici, Chkoupi lui raconta alors qu’il avait trouvé une amulette et une épée dans une ancienne tombe, et qu’il avait vu un draugr s’en servir pour faire sortir des flammes bleues de son épée, et il lui dit qu’il était venu jusqu’à lui en espérant qu’il puisse lui apprendre comment s’en servir, ou au moins qu’il lui explique comment il pourrait s’en servir. Le magicien lui demanda alors de lui montrer l’amulette et l’épée qu’il avait trouvé. Chkoupi sortit l’épée de son fourreau et enleva l’amulette d’autour de son cou et les lui donna. En prenant l’amulette et l’épée, le visage du mage changea d’expression et montrait désormais un léger étonnement. Il prit un moment pour comprendre les symboles écrits sur l’épée et l’amulette puis il ferma sa main dessus et demanda à Chkoupi son attention. Il se tourna alors vers les sept statues et dit d’une voix assez forte quelques mots incompréhensibles quand une grande flamme bleue sortit de l’épée faisant s’illuminer le bâton des statues des maîtres du feu, de l’eau et des ténèbres. Il laissa l’épée enflammée un instant puis éteignit les flammes et tendit l’épée et l’amulette à Chkoupi. Il lui annonça alors qu’il était en possession d’une puissante amulette lui donnant le pouvoir de contrôler les flammes bleues si il apprenait à s’en servir, il lui précisa aussi que les formules qu’il devrait utiliser n’étaient pas connues et qu’il devrait peut être chercher longtemps avant de pouvoir faire autre chose des flammes. En apprenant la nouvelle Chkoupi faillit sauter de joie mais se contenta de le remercier. Le mage continua en proposant son aide à Chkoupi pour lui apprendre les principes de la magie et l’entraîner au bases des pouvoirs qu’il avait, il lui offrit aussi son hospitalité et lui proposa même de rester quelques jours dans sa maison pour qu’il apprenne la magie. Chkoupi accepta cette proposition sans cacher sa joie et fut très content après cette nouvelle. Il se rappela des bonnes manières et s’excusa auprès du magicien puis se présenta à lui, le mage lui répondit qu’il s’appelait Adamaï  et il lui proposa d’entrer chez lui. L’intérieur de la maison était splendide, il y avait plein de tapis sur les murs et avait de magnifique meubles, les murs étaient en pierre taillée, ce qui laissait deviner que la maison était très ancienne. Elle était composée de cinq pièces et n’avait aucun étage, il y avait un salon, une petite cuisine, une chambre à coucher avec un seul lit et quelques bibliothèques, une chambre de méditation avec des gravures sur les murs et des tapis par terre, avec une bibliothèque qui recouvre tout un mur et une chambre d’invités avec quelques lits, le tout relié par un grand couloir avec une petite fontaine au milieu, ce qui rapprochait plus le bâtiment du temple que de la maison.

Après avoir passé deux semaines entières en compagnie du grand magicien, Chkoupi apprit les bases de la magie, et commençait enfin à s’en servir correctement. Il fit apparaître des flammes pour la première fois après une semaine et un jour d’apprentissage, mais il n’avait réussit à les maintenir que quelques secondes et s’écroula de fatigue à la fin du sort. Adamaï avait aussi fait comprendre à Chkoupi qu’il y avait des objets légendaires qui donnaient des pouvoirs très puissants à ceux qui les possédaient, et que son amulette en faisait partie. Il lui dit aussi que cette amulette renfermait un secret encore plus grand que les flammes bleues, que lui même n’avait réussis à comprendre. Il avait remarqué ce pouvoir étrange en invoquant les flammes bleues devant les statues des maîtres des éléments car la statue du maître des ténèbres avait réagi face à ce pouvoir. Enfin il lui expliqua que s’il voulait faire plus de choses avec son amulette, il devrait trouver des formules cachées, comme celle gravée sur l’épée qu’il avait trouvé, une fois la formule apprise il n’avait plus besoin de l’épée, mais il la garda quand même vu qu’elle était mieux que toutes celle qu’il avait possédé. Chkoupi demanda alors au mage s’il ne connaissait pas l’emplacement d’autres artefacts anciens, il lui répondit qu’il avait trouvé dans un livre la description d’un endroit à quelques jours de marche, qui renfermait sûrement un de ces précieux artefacts. L’endroit était un autel comme celui qu’avait visité Chkoupi et ses amis mais en beaucoup plus grand, qui avait sûrement plus de salles, et dont l’entrée n’était pas cachée. Adamaï était d’ailleurs étonné qu’il ait trouvé un artefact aussi puissant que cette amulette aussi facilement.

Une fois qu’il avait passé quatre semaines, Chkoupi avait enfin appris à utiliser la formule d’enchantement d’arme. Il avait essayé d’enchanter d’autres armes et y arrivait sans peine, il pouvait laisser son arme enflammée quelques minutes sans peine et en était assez fier, les flammes n’étaient pas très puissantes vu les connaissances limitées en magie de Chkoupi. Il décida alors de revenir chez lui, pour se reposer après tous ces jours d’entraînement et montrer ses nouvelles capacités à ses amis. Il prépara ses bagages et prit la route après trois semaines et un jour passés en compagnie d’Adamaï, il n’oublia pas de le remercier de tout ce qu’il lui avait apprit, le mage lui répondit qu’il serait toujours la bienvenue s’il voulait s’entraîner, et que c’était un plaisir pour lui que de partager ses connaissances.

Chkoupi arriva enfin chez lui après une journée de voyage, ses amis l’accueillirent très chaleureusement, en contrepartie il leur raconta tout son séjour chez le mage en détails. Quand Chkoupi leur montra le sort qu’il avait appris ils en restèrent bouche bée d’admiration, ils étaient à la limite de la jalousie. Il leur expliqua aussi qu’il savait l’emplacement d’un autre artefact qu’ils devaient trouver, mais qu’il devait d’abord prendre un peu de repos. Le lendemain, il partit voir ses parents et leur raconta son périple, il leur avait manqué, mais ils étaient fiers que l’ambition de leur fils d’être un aventurier était en train de se réaliser, ils savaient qu’ils allaient de moins en moins le voir.

Quelques semaines passèrent et Chkoupi passait son temps entre s’entraîner à brûler les mannequins d’entraînement, manger de la viande grillée et discuter avec ses amis et ses parents. Une fois bien reposé, il décida d’une date pour partir en quête de l’artefact caché dans l’autel que lui avait décrit Adamaï. Il décida d’acheter une carte de la zone pour tracer le chemin et faire un plan quant aux emplacements des campements, il l’expliqua aussi à ses amis qui étaient jaloux de son aventure avec le magicien et qui ne voulaient pas le laisser partir seul cette fois. Une fois le plan établi, les sacs préparés, les deux autres chevaux achetés et l’équipement prêt à l’usage, ils durent attendre encore quelques jours et étaient tout les trois impatients de partir à l’aventure.

Le soleil se levait doucement en éclairant la chambre de Chkoupi et celle de Beurhoum. Ils se levèrent plus tôt que d’habitude, descendirent leurs affaires à la salle principale, réveillèrent Fiedox et préparèrent un gros petit déjeuner comme à chaque expédition. Ils prirent alors le petit déjeuner rapidement et se hâtèrent de sortir vers l’écurie ou se trouvaient leurs chevaux. Chkoupi mit son équipement et celui de ses amis dans le sac attaché à son cheval. Beurhoum mit les vivres nécessaires pendant le voyage dans le sac de son cheval. Quant à Fiedox il prit avec lui le nécessaire pour faire un campement pour passer les nuits.

Une fois sur leurs chevaux respectifs, ils se mirent en formation, Chkoupi en éclaireur devant, avec Fiedox derrière lui et Beurhoum en dernier. Chkoupi suivait la carte où il avait tracé le chemin. Après trois jours de voyage les trois aventuriers arrivèrent enfin à destination, ils avaient consommé le quart des rations qu’ils avaient prit. Ils avaient posé leur campement six fois en total en route, chaque jour, ils posaient le campement pour déjeuner, et une heure après que le soleil se couche pour dormir, ils faisaient la garde tour par tour pendant la nuit et rangeaient le campement après avoir pris le petit déjeuner au lever du soleil.

Une fois à destination, le soleil était au milieu du ciel et ils n’avaient pas encore mangé, ils posèrent alors leur campement non loin de l’entrée des vestiges, firent un feu de camp et mangèrent à leur faim, ils décidèrent de partir aussitôt qu’ils avaient finit de manger, ils éteignirent le feu pour éviter que des ennemis potentiels ne les remarquent, mirent leurs équipements de combat et se dirigèrent vers l’entrée.

Une fois les trois à l’intérieur du bâtiment en surface ils virent qu’il y avait des escaliers, qui descendaient jusqu’au entrailles de la terre, il y avait toujours des gravures sur les murs, avec des immenses armées, des héros puissants, des mages guerriers et des sorts incroyables. Chkoupi s’avança vers les escaliers et jeta un coup d’œil vers le bas, il ne put pas apercevoir le bout des escaliers qui étaient sombres et poussiéreux, il remarqua le squelette d’une personne morte dans les escaliers en essayant de s’échapper. Un frisson lui glaça le dos, mais ça n’avait fait qu’agrandir son envie d’explorer ces vestiges. Il se retourna alors vers ses amis, sorti une torche de son sac et l’alluma avec un briquet, les deux autres prirent aussi leurs torches, Chkoupi leva sa torche entre Beurhoum et Fiedox qui firent de même en touchant la torche de Chkoupi et crièrent tout les trois en cœur ce qui semblait être leur cri de guerre.

Ils descendirent alors tout les trois dans les escaliers, avec Chkoupi en éclaireur comme d’habitude, Fiedox derrière lui et Beurhoum pour assurer leurs arrières. Une fois tout en bas de l’escalier, ils découvrirent un couloir tout droit avec des pièces par les côtés, ces pièces étaient pleines de corps d’ancien guerriers, sûrement ceux qui avaient participé à la bataille décrite sur les gravures dans les escaliers, et les corps semblaient avoir sentis la présence des trois profanateurs, ils se levèrent de leurs tombes et commencèrent à sortir dans le couloir pour barrer le chemin aux aventuriers. Mais quelques vieux corps réanimés, même ceux des guerriers n’étaient pas suffisants pour leur barrer la route, et ils tombèrent en morceaux assez rapidement. Les trois amis passèrent plusieurs endroits comme celui là mais ne perdaient pas beaucoup de temps dessus et arrivaient à les achever sans difficulté. Ils arrivèrent bien assez rapidement à la dernière salle mais elle était légèrement différente de ce qu’ils avaient pu s’imaginer.

Ils étaient arrivés au bout d’un couloir qui ouvrait sur une immense salle, qui descendait très bas, avec le plafond plus haut que toutes les salles qu’ils avaient pu visiter jusqu’à l’instant, on pouvait y descendre par un escalier qui longeait le mur et qui n’avait qu’un côté muré, laissant aux trois visiteurs la vision libre sur l’immense salle dans laquelle ils venaient de pénétrer. Il y avait une centaine de tombes ornées, sur quatre rangées, deux rangées près des deux murs laissant au milieu un grand couloir avec un tapis rouge devenu légèrement gris avec la poussière et le passage du temps. Tout au fond de la salle on pouvait s’apercevoir de trois tombes debout, derrière eux se trouvaient trois immenses statues représentant à droite un grand homme musclé, une massue à la main, marchant sur le corps d’un homme décapité qui avait l’air bien habillé. À gauche se trouvait la statue d’une enchanteresse avec un bâton à la main et devant elle un homme blessé levé par le torse comme par magie. Au milieu se trouvait un assassin représenté tenant la bouche d’un homme très richement habillé avec une couronne de roi à la tête d’une main, et de l’autre main tenant une dague légendaire enfoncée en plein cœur du dit roi. En descendant les escaliers, Chkoupi remarqua qu’il y avait une table devant le tombeau de l’assassin et sur un présentoir à arme était posée une dague, un dague qui dégageait un aura noir, même à l’intérieur de son fourreau, c’était la dague légendaire, Hyunes Dagon. Chkoupi eut un frisson qui lui parcourut tout le corps . Le moment qu’il attendait était enfin venu.

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